Ce n’est pas la première étude à identifier une corrélation entre les niveaux de lipides et le développement de troubles mentaux. Suivant le concept de l’axe intestin-cerveau, une récente étude vient de montrer, sur un modèle animal, comment un déséquilibre du microbiote induit une baisse des niveaux de certains lipides essentiels, ce qui favorise l’émergence d’un état dépressif. Cette nouvelle recherche d’une équipe de la Penn State suggère à son tour, dans la revue Bipolar Disorders, que l’ajustement de l’apport en acides gras pourrait réduire la variabilité de l’humeur, ici dans les troubles bipolaires.
Une supplémentation à base de cétones, pourrait être une nouvelle option thérapeutique pour stimuler la fonction cérébrale en cas d’obésité. C’est la conclusion de cette recherche de l’Université de la Colombie-Britannique, publiée dans The Journal of Physiology, qui révèle que ce type de suppléments, pris 3 fois par jour pendant 14 jours permet d’améliorer le flux sanguin vers le cerveau et de cette manière contribue à booster certaines fonctions cognitives, comme la mémoire de travail et la vitesse de traitement, chez des adultes atteints d’obésité.
C’est un nouvel exemple d’héritage épigénétique et de l’impact de facteurs de mode de vie des parents sur la santé des enfants : cette étude de la Marshall University Joan C. Edwards School of Medicine (Virginie occidentale) montre que les régimes maternels riches en acides gras oméga-3 peuvent protéger les enfants à naître du cancer du sein. Ces données présentées dans la revue Frontiers in Cell and Developmental Biology incitent à opter pour des changements simples dans le régime alimentaire bénéfiques à la mère et à l’enfant, et qui permettraient de réduire l’incidence des cancers, avec, très probablement, de vraies implications en santé publique.
Ces experts nutritionnistes de l'Universitat Rovira i Virgili (Catalogne) ne sont pas contre les sushis mais à condition de limiter les quantités de thon : leur analyse des concentrations de différents composés toxiques dans ces aliments suggère en effet de bien choisir ses makis, nigiris ou sashimi, notamment en raison de niveaux plus élevés de mercure et de méthylmercure dans les sushis contenant du thon, liés à la bioaccumulation et à la bioamplification de ce métal.
Pas trop de fer dans l’alimentation, grâce à des apports alimentaires en nutriments spécifiques, permet le maintien d’une meilleure cognition chez les personnes âgées, soulignent ces chercheurs cliniciens de l'Université du Kentucky : en synthèse, un apport alimentaire sain s’avère associé à une diminution du fer dans le cerveau et une meilleure cognition. La preuve par l’IRM est apportée ici dans la revue Neurobiology of Aging.
A ce stade, les études sont mitigées sur l’efficacité de la vitamine D à prévenir contre les formes sévères de la maladie COVID-19. Les dernières données suggèrent plutôt une absence voire très peu de bénéfices significatifs chez les patients non réellement carencés. Cette nouvelle étude, menée par une équipe du Trinity College Dublin et de l'Université d'Édimbourg nous apporte de nouvelles preuves de la capacité protectrice de la vitamine D contre les formes graves de COVID-19 grave et la mortalité associée.
Ce n’est pas la première étude à faire cette recommandation : manger des pommes de terre pour réduire sa tension. Les nutriments de la pomme de terre peuvent contribuer à réduire la rétention de sodium et le risque d'hypertension, souligne à nouveau cette recherche d’une équipe de nutritionniste de la Purdue University (Indiana). En particulier chez les personnes à risque cardiométabolique plus élevé, ces données, publiées dans la revue Nutrients, révèlent que la consommation de pommes de terre permet un apport alimentaire de potassium complémentaire bienvenu et induit une réduction de la pression artérielle systolique.
Commencer sa journée avec du chocolat pourrait avoir des avantages inattendus, révèle cette étude très rigoureuse de nutritionnistes et d’experts du rythme circadien du Brigham and Women's Hospital : une consommation raisonnable de chocolat le matin peut en effet contribuer à la régulation du poids corporel, en particulier chez les femmes ménopausées. L’étude, publiée dans le Faseb Journal, décrypte comment un peu de chocolat le matin induit le corps à brûler des graisses et à réduire la glycémie.
La suralimentation n’est certainement pas l’unique cause de l’épidémie d’obésité, mais si ce n’était même pas la principale ? Ce sont les conclusions de cet article de perspective d’experts, publié dans l’American Journal of Clinical Nutrition et qui soutient que les causes profondes de l'épidémie d'obésité sont davantage liées à ce que nous mangeons plutôt qu'à la quantité de nourriture que nous ingérons.
Comment le fructose, un sucre naturel présent dans les fruits et le miel -mais parfois synthétique aussi dans de nombreux produits alimentaires (sirop de maïs par ex.)- peut contribuer à l'obésité, c’est le décryptage proposé par cette équipe de nutritionnistes du Weill Cornell Médecine. Cette étude préclinique décrit comment la consommation de fructose altère les cellules du tube digestif et lui permet d'absorber encore plus de nutriments.
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