Depuis quelques mois, les études se succèdent pour apporter des indices de l’inversion de la courbe de l’obésité infantile américaine, une obésité dont la prévalence a doublé au cours des dernières décennies. Déjà en août dernier, les US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) faisaient état d’une légère amélioration chez les enfants d'âge préscolaire. Venant confirmer les résultats d’efficacité du Plan de lutte américain contre l’obésité et des centaines d’actions, dont celles initiées par Michelle Obama, cette nouvelle étude, toujours menée par les CDC et publiée dans le JAMA vient confirmer cette tendance à l’inflexion, chez les plus jeunes.
Les auteurs nomment ce phénomène « privation régionale » : Le diabète et l'obésité beaucoup plus fréquents dans les régions socialement et économiquement défavorisées, une observation qui ne surprend pas. Moindre accès aux aliments frais et à l’éducation nutritionnelle, recours plus fréquent aux fast-foods et aux plats préparés, moindre fréquence des repas préparés et pris en famille, les facteurs ne manquent pas.
C’est un lien essentiel entre obésité et diabète qui vient d’être identifié par ces chercheurs du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC). Il s’agit d’une molécule circulante, la retinol-binding protein 4, appelée RBP4, une protéine synthétisée par les adipocytes, qui, à des niveaux élevés, conduit à l’inflammation du tissu adipeux et augmente le risque de diabète. Ces travaux, présentés dans la revue Cell Metabolism, en décryptant le mécanisme par lequel RBP4 contribue à un risque accru de diabète, contribuent à expliquer le lien établi entre ces 2 comorbidités.
Réduire l'apport en sucres à un niveau inférieur à 10% des apports caloriques quotidiens, voire à moins de 5%, soit environ 25 grammes, c’est l’esprit du nouveau projet de lignes directrices proposé aujourd’hui, pour consultation, par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), face à la hausse spectaculaire de l’épidémie d’obésité, mais également des problèmes dentaires.
La recommandation actuelle de l'OMS, émise en 2002, est que les sucres devraient ne représenter que moins de 10% de l'apport énergétique total quotidien.
Ces chercheurs britanniques ont étudié les effets des alginates produits dans le varech, un mélange de variétés d’algues, sur le métabolisme des graisses et plus précisément sur l’enzyme qui digère les graisses appelée lipase pancréatique. Leurs conclusions obtenues en laboratoire et donc encore à valider, montrent que les alginates sont des inhibiteurs efficaces de la lipase pancréatique et utilisés à des niveaux plus élevés dans l'industrie agro-alimentaire, ils pourraient bien contribuer à la gestion des problèmes de poids.
Des résultats scolaires inférieurs, chez les adolescentes atteintes d’obésité, et en particulier en maths, en sciences et en langues, c’est ce que constate cette étude de l’université de Strathclyde (Glasgow), publiée dans l’International Journal of Obesity. Alors que les autres facteurs de risque de mauvais résultats scolaires ont bien été pris en compte, un IMC élevé apparaît ici comme un facteur indépendant de risque d’échec scolaire.
L’ocytocine, appelée aussi « hormone de l’amour » et dont les bénéfices suggérés se multiplient, pourrait contribuer à améliorer les symptômes de l’anorexie. Un trouble du comportement alimentaire qui se développe fréquemment peu après la puberté, en simultané avec une obsession de la nourriture et du poids. Cette étude, publiée dans la revue scientifique Psychoneuroendocrinology, qui a regardé l’effet de l’ocytocine administrée par spray intranasal, sur la réponse aux stimuli alimentaires, doit être confirmée sur un échantillon plus large et sur un plus long terme.
Une étude précédente avait déjà montré que consommer une soupe à petite gorgées réduisait de 30% la quantité totale consommée. Une autre, plus ancienne, que les mangeurs rapides (fast eaters) consomment 90 grammes de nourriture à la minute, à comparer à 70 g/mn pour les gastronomes. Cette étude plus récente, publiée dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, confirme que manger lentement et surtout bien mâcher, contribue à réduire l'apport alimentaire en favorisant le contrôle de l'appétit.
Trop de fastfood, partout, près de nos domiciles et nos lieux de travail ou sur le chemin de nos déplacements quotidiens…Cette densité de junk food à emporter participe à l'épidémie d'obésité, dénonce cette étude de l’Université de Cambridge menée sur plus de 5.000 adultes. Les conclusions, présentées dans le British Medical Journal constituent une attaque non dissimulée contre les pourvoyeurs de malbouffe.
Pour le moment, connaître son risque génétique de surpoids ou d’obésité n’est pas à la portée de tout le monde. Mais le moment est proche où un test génétique accessible, pourra nous indiquer quels sont les aliments à éviter pour contrôler son poids. Cette étude, donc théorique -sauf à prendre en compte l’histoire familiale d’obésité et encore ce serait ignorer les facteurs environnementaux- conclut néanmoins qu’avec les «gènes de l’obésité», il est préférable d’éviter les aliments frits, sous peine de prendre rapidement du poids.
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