Existe-t-il un risque saisonnier de carence pour les patients présentant déjà une déficience en folates ? Cette équipe de l'Université de Malaga (UMA) démontre que les niveaux de cette vitamine dans le corps diminuent pendant les mois où l'impact du soleil est plus important. En démontrant pour la première fois cette relation et en confirmant que le rayonnement ultraviolet affecte directement proportionnellement les niveaux de folates dans le sang, cette étude, présentée dans le Journal of Photochemistry, appelle les patients présentant une teneur en folate inférieure à 4 ng / mL à consommer pendant l’été des aliments riches en folates, tels que des légumineuses ou des légumes verts, voire d’opter pour une supplémentation -à valider avec le médecin- en cas de carence sévère.
« On est ce que l’on mange », mais si l’alimentation avait aussi une incidence sur la mémoire ? C’est ce que suggère cette équipe de l’Iowa State University qui identifie une hormone de satiété qui, à des niveaux plus élevés, permet de diminuer le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Des travaux présentés dans la revue Neurobiology of Aging que les auteurs résument dans leur communiqué par : « ce que nous mangeons et ce que notre corps en fait affecte notre cerveau ».
Bien que la relation de cause à effet ne soit pas démontrée, cette étude suggère que de trop faibles niveaux de vitamine D pourraient jouer un rôle important dans le développement du diabète de type 2. Des données à paraître dans la revue Menopause qui envisagent, sous réserve de la confirmation d’études supplémentaires, qu’une supplémentation en vitamine D pourrait favoriser, chez certaines patientes, le contrôle de la glycémie.
Un régime végétalien contribue aussi à promouvoir les hormones digestives bénéfiques responsables de la régulation de la glycémie, de la satiété et du poids, révèle cette étude du Physicians Committee for Responsible Medicine (Washington). Des données présentées dans la revue Nutrients, en ligne avec un rapport récent de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concluant que les régimes riches en fibres réduisent le risque de maladie cardiaque, de diabète, de certains types de cancer et même de décès prématuré.
Cette recherche de l’Université d’Australie du Sud qui montre qu’un régime méditerranéen enrichi de produits laitiers augmente considérablement les résultats de santé pour les personnes à risque de maladies cardiovasculaires, sera bénéfique, elle-aussi, à des milliers de patients. Car ce type de régime alimentaire « fait même mieux » qu’un régime allégé en graisses. Ces données, présentées dans l’American Journal of Clinical Nutrition remettent en question avec le « MedDairy » toutes les idées reçues sur le régime alimentaire considéré comme « sain ».
Comprendre les mécanismes spécifiques par lesquels la carence en zinc contribue à la dysrégulation de la pression artérielle pourrait avoir des conséquences importantes sur le traitement de l'hypertension chronique. Cette étude de la Wright State University contribue à cette compréhension en documentant le rôle du zinc dans de développement de l'hypertension artérielle (HTA). Des travaux présentés dans l’American Journal of Physiology qui révèlent ainsi un lien entre le zinc, la pression artérielle et le transporteur de sodium dans le rein.
On sait, par exemple, que les personnes souffrant de troubles du système endocrinien ou de troubles métaboliques sont plus susceptibles de développer la maladie d'Alzheimer. Ce lien plutôt inattendu trouvé entre les zones du cerveau régulant l'alimentation et de la mémoire, identifié par cette équipe du Collège de médecine Baylor et documenté dans la revue Nature Neuroscience, a cependant des implications concrètes dans les relations entre les facteurs endocriniens, l'obésité et les troubles métaboliques et les dysfonctionnements cognitifs.
Les précédentes revues systématiques ou méta-analyses menées sur la relation entre la qualité des glucides et la santé, examinaient généralement un seul marqueur et un nombre limité de résultats cliniques. Ici, les chercheurs quantifient précisément le potentiel prédictif de plusieurs marqueurs, identifient ceux qui sont les plus utiles et apportent des preuves pour des recommandations concernant les apports en fibres alimentaires.
Au départ, la graisse viscérale nous protégeait contre la malnutrition et les infections. Cette analyse d’une équipe du Smithsonian Tropical Research Institute (Panama) confirme une hypothèse déjà documentée : les maladies associées à l'obésité dont le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires sont particulièrement courantes chez les adultes souffrant d'obésité abdominale, en particulier en cas d’excès de graisse viscérale (VAT : visceral adipose tissue) mais aussi chez les sujets malnutris au stade fœtal -et dont l'apport nutritionnel va augmenter pour compenser plus tard dans la vie.
On sait que les omega-3 sont bénéfiques à la santé cognitive mais on ignore si à niveaux très élevés dans le cerveau, ils pourraient éradiquer les maladies neurodégénératives et quels seraient alors leurs éventuels effets indésirables. D’autant que s’il existe des suppléments contenant ces acides gras, il existe peu de preuves montrant qu’ils permettent d’augmenter, en réalité, les acides DHA ou EPA dans le cerveau.
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