Cette étude de biologie confirme l’influence de la nutrition du père avant la conception sur la santé du bébé. Ces biologistes de l'Université de Cincinnati qui font la démonstration de cet impact du régime alimentaire sur la survie des embryons de la mouche à fruits, confirment ainsi, dans les Proceedings of the Royal Society B, le rôle protecteur possible du liquide séminal pour l'embryon, via des effets génétiques mais plus précisément ici, par effets épigénétiques.
Alors que l’épidémie d’obésité envahit la planète, la perte de poids devient un objectif de santé publique et toutes les options thérapeutiques doivent être envisagées pour enrayer le gain de poids. La priorité va bien évidemment à l’adoption d’un mode de vie sain avec la pratique de l’exercice et une alimentation équilibrée. Cependant d’autres options « naturelles » se développent, associées à notre microbiote intestinal ou aux 100.000 milliards de bactéries qui le composent.
Depuis plusieurs mois, le lien entre le microbiote intestinal et le poids corporel fait l’objet de nombreuses études et publications. Il est désormais reconnu qu’un déséquilibre de la flore bactérienne intestinale favorise la prise de poids. Inversement, rééquilibrer le microbiote intestinal à l’aide de probiotiques apparaît comme une piste prometteuse et naturelle pour accélérer la perte de poids. À ce titre, une équipe de recherche de l’Institut de Nutrition de Rio de Janeiro vient de mettre en évidence l’efficacité de plusieurs probiotiques minceur, dont la souche Lactobacillus gasseri.
Le stress pourrait être tout aussi mauvais que la malbouffe pour notre système digestif, conclut cette étude de l’Université Brigham Young (Utah). On sait que l’obésité est associée à une prévalence élevée de troubles de l'humeur tels que l'anxiété et la dépression. On sait aussi que le stress comme une alimentation riche en graisses peut altérer le microbiote intestinal et contribuer à l'obésité.
Les enfants dont les mères ont pris des multivitamines pendant leur grossesse présentent un risque réduit d’un tiers de développer l'autisme avec une déficience intellectuelle associée, selon cette étude de l'Université Drexel. Ce lien suggéré entre l'utilisation de suppléments pendant la grossesse et le risque d’autisme chez l’enfant ouvre la possibilité d'une toute nouvelle voie de prévention en Santé publique, pour réduire ce risque.
La réduction de la consommation de viande est souvent conseillée, mais des déficiences nutritionnelles pendant la grossesse peuvent entraîner des effets néfastes au cours du développement neurologique de l’enfant. Cette étude britannique publiée dans la revue Alcoholism : Clinical & Experimental Research révèle ainsi les effets possibles de régimes maternels carencés en viande pendant la grossesse sur la propension à la consommation de substances chez l’enfant, une fois adolescent.
Consommer des protéines 3 fois par jour peut permettre de maintenir toute sa force musculaire, y compris à un âge avancé, souligne cette étude de l’Université McGill. Ces chercheurs québécois établissent, en effet, dans l’American Journal of Nutrition un lien entre la distribution des protéines et une plus grande force musculaire chez les personnes âgées. Alors que la sarcopénie menace de devenir l’une des « épidémies » les plus préoccupante avec le vieillissement des populations, ces travaux démontrent que les personnes âgées ont besoin de consommer une plus grande quantité de protéines par repas car elles ont besoin d'un plus grand « boost » d'acides aminés pour permettre le maintien de la synthèse protéique.
Les études l’animal et chez l’Homme ont montré que la supplémentation ou l’apport alimentaire en tyrosine, augmente les niveaux de dopamine dans le cerveau. Cependant, les effets d’un apport de tyrosine sur les fonctions cognitives restent mal connus. Cette nouvelle étude des Universités de Leyde et d'Amsterdam montre que l'administration de tyrosine permet notamment d’accroître les réflexes. Les conclusions de cette expérience, présentée dans la revue Neuropsychologia, suggèrent ainsi que des aliments riches en tyrosine ou des compléments alimentaires peuvent offrir une option simple, saine et peu coûteuse pour lutter contre « l’ego depletion » ou épuisement des ressources mentales du contrôle cognitif.
Les apports alimentaires élevés du soir, juste avant d’aller dormir sont bien associés à un IMC accru, confirme cette étude du Brigham and Women's Hospital (BWH). Mais ce n’est pas la seule conclusion de cette étude présentée dans l’American Journal of Clinical Nutrition : ce qui prime c’est l’horloge biologique du sujet et ses niveaux de mélatonine, pas l’heure exacte du repas.
3 à 4 portions de fruits et légumes par jour permettent de lutter contre le stress psychologique et la détresse émotionnelle des femmes, confirme cette étude de l’Université de Sydney. Des effets déjà connus, présentés dans le British Medical Open mais qui réservent aux légumes un rôle clé dans le bien-être des femmes et, plus largement, désignent à nouveau le microbiote intestinal comme un médiateur majeur de notre santé mentale.
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