Chez les « jeunes » aussi et chez les adultes en bonne santé, le régime méditerranéen est lié à un risque plus faible de maladie cardiaque, démontre cette étude de la Harvard School of Public Health et de la Cambridge Health Alliance. Ses conclusions, présentées dans l’édition du 4 février de la revue PLoS ONE ajoute plus de preuves sur les bénéfices pour la santé du régime méditerranéen, même chez les adultes en pleine force de l’âge et même après avoir pris en compte les facteurs poids et exercice physique.
« Mais non, mon enfant n’est pas comme ça » diront la moitié des parents d’enfants ouvertement en surpoids. Cette étude de l’Université du Nebraska, un état où une majorité des enfants sont en surpoids, montre qu’on ne peut compter sur la perception des parents et donc sur leur implication dans le contrôle du poids de leurs enfants, puisque la plupart des parents ne parviennent pas à reconnaître si leur enfant est en surpoids.
Pouvoir, en une seule session de formation, réduire l'attention d’enfants en surpoids aux multiples stimuli qui peuvent entraîner une suralimentation, c’est ce que suggère cette étude de l’Université de Californie – San Diego. Ces chercheurs espèrent des résultats encore plus concluants avec de vrais programmes de formation et appellent à des études plus larges sur l’influence de l'attention portée à l'alimentation.
Cette étude menée par un anthropologue biologiste de l'Université Brown qui s’est penché sur la très forte prévalence de l’obésité dans l’archipel des Îles Samoa, conclut que cette situation est bien riche d’enseignement pour l’ensemble des pays en développement. Elle pourrait même permettre d’estimer l’évolution de la prévalence de l’obésité dans ces pays. Pour cause, la crise de l’obésité samoane coïncide avec l’arrivée des modes de vie et des régimes occidentaux.
Irréversibles, les effets à long terme de l'obésité infantile car même en cas de perte de poids, ces effets sur la santé persistent plus tard dans la vie, révèle cette analyse des études disponibles. Les conclusions, présentées dans la revue Gerontology, alertent : Plus tôt se développe l'obésité, plus tôt apparait sa cohorte de complications, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, le syndrome métabolique et le cancer.
C’est même type de comportement impulsif qui conduit certaines personnes à l’excès d’alcool, à l’usage et la dépendance aux drogues qu’à une relation malsaine avec la nourriture, suggère à nouveau cette étude de l'Université de Géorgie. Impulsivité rime ici avec risque accru de dépendance alimentaire et donc avec risque d’obésité. La question est à nouveau posée d’une nouvelle approche clinique de l’obésité, liée à l’hyperphagie boulimique, comme une forme de toxicomanie.
Faudra-il remplacer une dépendance par une autre ? C’est un peu ce que suggère cette étude. En jouant quelques minutes à Tetris, on pourrait peut réduire son appétence pour la nourriture, les cigarettes ou encore l'alcool, selon cette étude menée à l'Université de Plymouth et publiée dans la revue Appetite. En cause, la concentration nécessaire pour accomplir une tâche visuelle, ici avec le jeu Tetris, et donc la déconnexion possible de l’imagerie alimentaire…
Ces psychologues sont partis en effet de l'hypothèse que l'imagerie est au cœur de l'envie et que la stimulation visuelle induite par le jeu pourrait réduire ces envies, assez longtemps pour les éteindre définitivement.
« Vous êtes ce que vos ancêtres ont mangé », c’est le titre de l’ouvrage de cet anthropologue, Christopher Kuzawa, de la Northwestern University, qui présente sa théorie lors de la Réunion annuelle de de l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) à Chicago. Non seulement notre santé actuelle reflète les régimes alimentaires de nos parents et de nos grands-parents mais, au-delà, les évolutions environnementales vécues par nos ancêtres, ont entraîné des variations en biologie humaine.
Depuis quelques mois, les études se succèdent pour apporter des indices de l’inversion de la courbe de l’obésité infantile américaine, une obésité dont la prévalence a doublé au cours des dernières décennies. Déjà en août dernier, les US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) faisaient état d’une légère amélioration chez les enfants d'âge préscolaire. Venant confirmer les résultats d’efficacité du Plan de lutte américain contre l’obésité et des centaines d’actions, dont celles initiées par Michelle Obama, cette nouvelle étude, toujours menée par les CDC et publiée dans le JAMA vient confirmer cette tendance à l’inflexion, chez les plus jeunes.
Les auteurs nomment ce phénomène « privation régionale » : Le diabète et l'obésité beaucoup plus fréquents dans les régions socialement et économiquement défavorisées, une observation qui ne surprend pas. Moindre accès aux aliments frais et à l’éducation nutritionnelle, recours plus fréquent aux fast-foods et aux plats préparés, moindre fréquence des repas préparés et pris en famille, les facteurs ne manquent pas.
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