La caféine peut annuler une partie des risques pour la santé des régimes riches en graisses et en sucre, confirme cette équipe de l’Université de l'Illinois (UI) à Urbana-Champaign, en ligne avec l’idée généralement reçue d’un effet métabolique et perte de poids de la caféine. Ces données, présentées dans le Journal of Functional Foods documentent la caféine, mais aussi le thé maté comme d’excellents agents anti-obésité.
Consommer plus de cétones -un type spécifique d’acides gras- augmente les niveaux de la sirtuine « SIRT3 » ce qui protège les interneurones, et permet de retarder la progression de la maladie d'Alzheimer. C’est la démonstration de cette équipe de la John Hopkins (Baltimore), dans le Journal of Neuroscience, qui, plus largement, réhabilite la piste des interventions alimentaires pour lutter contre le développement des maladies neurodégénérescentes.
De nombreuses études ont maintenant fait le lien entre la pratique de l’exercice et la santé cognitive. Cette recherche de l’Université de l’Iowa documente une nouvelle relation entre la graisse abdominale et la flexibilité mentale -ou la capacité de réflexion. En cause, selon ces travaux présentés dans la revue Brain, Behavior, and Immunity, des changements dans le système immunitaire.
Auriel Willette, professeur de sciences de la nutrition et son équipe suggèrent ainsi que certaines cellules immunitaires, différentes chez les femmes et chez les hommes, pourraient expliquer la relation entre la composition corporelle et l’évolution de la cognition.
Cette recherche, très expérimentale, révèle comment les muscles parlent au cerveau pour réguler le comportement alimentaire. Pour la première fois, ces chercheurs du St.Jude Children's Hospital (Memphis) montrent que le muscle squelettique communique ses besoins nutritionnels au cerveau de manière similaire au tissu adipeux, et mettent en lumière les mécanismes qui régissent ces signaux alimentaires. Des résultats expérimentaux, de travaux menés chez des mouches des fruits, présentés dans la revue Genes & Development, qui trouvent néanmoins, leurs équivalents chez l'Homme.
Peut-on en d’autres termes faire « sérieusement » baisser son taux de cholestérol LDL (ou mauvais cholestérol) en réduisant certains acides gras dans son régime alimentaire ? Si la réponse peut sembler évidente, les études, pour différentes raisons notamment méthodologiques, ne font pas consensus sur ce point. Cette méta-analyse, hyper-rigoureuse confirme cependant une relation dose-dépendante entre le cholestérol alimentaire et les niveaux de cholestérol LDL sanguins.
Antioxydants, polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes, tanins, resvératrol, vitamines, bétacarotène, pigments dont lycopène, omega-3 etc…tous ces nutriments bioactifs commencent à être bien documentés comme bénéfiques à la Santé. Mais comment s’y retrouver et mesurer nos apports alimentaires réels ? Cette équipe de l'Université de Reading travaille à l’identification de nouveaux biomarqueurs pour mesurer avec précision l'apport alimentaire en agents bioactifs clés. Deux études, présentées dans les Scientific Reports marquent une toute première étape avec une validation à grande échelle de premiers biomarqueurs objectifs pour l'apport en flavanols (présents en forte concentration dans le chocolat) et en procyanidines (épicatéchine) présentes dans le thé vert.
Les personnes contraintes à des restrictions alimentaires peuvent, en périodes de Fêtes et au moment des repas, éprouver un sentiment d’exclusion. Cette étude de l'Université Cornell, présentée, révèle une conséquence jusque-là peu documentée des régimes alimentaires, ce sentiment de solitude, qui peut dépasser largement le contexte des repas. Un sentiment qui s’avère comparable au sentiment d'exclusion, parfois ressenti en cas d’appartenance à d’autres minorités.
Cette étude de l’Université de Linköping (Suède) montre toute l’ampleur et la rapidité des effets de l’alimentation sur le sperme et en particulier, sur sa motilité. Ces conclusions, présentées dans la revue PLOS Biology apportent un nouvel aperçu de la fonction du sperme en identifiant la présence de petits fragments d'ARN au rôle clé dans l'expression « épigénique » au sein des cellules de reproduction, et indirectement dans la fertilité.
Les études montrent déjà l’impact de la croissance démographique et de l'augmentation des revenus sur l’augmentation de la demande mondiale de nourriture. Cette équipe de l'Université de Göttingen ajoute un facteur non négligeable à cette projection : l’augmentation de notre taille corporelle (taille et IMC) qui pourrait, elle-aussi, influer considérablement sur nos besoins en calories. Ces chercheurs développent, dans la revue PLoS ONE, 4 scenarii qui tous concluent à l’urgence de politiques qui améliorent l'accès à la nourriture dans les régions actuellement économiquement faibles.
Ce que nous mangeons et quand, modifie nos horloges internes et nos réponses hormonales. De précédentes études ont ainsi montré toute l’importance de la chrononutrition mais aussi de la chronomédicine pour lutter contre le développement de la maladie métabolique. Cette recherche de l'Université de Tel Aviv suggère à nouveau, ici dans la revue Diabetes Care, que manger en phase avec l'horloge biologique pourrait pratiquement remplacer le traitement du diabète.
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