Réduire l'apport en sucres à un niveau inférieur à 10% des apports caloriques quotidiens, voire à moins de 5%, soit environ 25 grammes, c’est l’esprit du nouveau projet de lignes directrices proposé aujourd’hui, pour consultation, par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), face à la hausse spectaculaire de l’épidémie d’obésité, mais également des problèmes dentaires.
La recommandation actuelle de l'OMS, émise en 2002, est que les sucres devraient ne représenter que moins de 10% de l'apport énergétique total quotidien.
Ces chercheurs britanniques ont étudié les effets des alginates produits dans le varech, un mélange de variétés d’algues, sur le métabolisme des graisses et plus précisément sur l’enzyme qui digère les graisses appelée lipase pancréatique. Leurs conclusions obtenues en laboratoire et donc encore à valider, montrent que les alginates sont des inhibiteurs efficaces de la lipase pancréatique et utilisés à des niveaux plus élevés dans l'industrie agro-alimentaire, ils pourraient bien contribuer à la gestion des problèmes de poids.
Des résultats scolaires inférieurs, chez les adolescentes atteintes d’obésité, et en particulier en maths, en sciences et en langues, c’est ce que constate cette étude de l’université de Strathclyde (Glasgow), publiée dans l’International Journal of Obesity. Alors que les autres facteurs de risque de mauvais résultats scolaires ont bien été pris en compte, un IMC élevé apparaît ici comme un facteur indépendant de risque d’échec scolaire.
L’ocytocine, appelée aussi « hormone de l’amour » et dont les bénéfices suggérés se multiplient, pourrait contribuer à améliorer les symptômes de l’anorexie. Un trouble du comportement alimentaire qui se développe fréquemment peu après la puberté, en simultané avec une obsession de la nourriture et du poids. Cette étude, publiée dans la revue scientifique Psychoneuroendocrinology, qui a regardé l’effet de l’ocytocine administrée par spray intranasal, sur la réponse aux stimuli alimentaires, doit être confirmée sur un échantillon plus large et sur un plus long terme.
Une étude précédente avait déjà montré que consommer une soupe à petite gorgées réduisait de 30% la quantité totale consommée. Une autre, plus ancienne, que les mangeurs rapides (fast eaters) consomment 90 grammes de nourriture à la minute, à comparer à 70 g/mn pour les gastronomes. Cette étude plus récente, publiée dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, confirme que manger lentement et surtout bien mâcher, contribue à réduire l'apport alimentaire en favorisant le contrôle de l'appétit.
Trop de fastfood, partout, près de nos domiciles et nos lieux de travail ou sur le chemin de nos déplacements quotidiens…Cette densité de junk food à emporter participe à l'épidémie d'obésité, dénonce cette étude de l’Université de Cambridge menée sur plus de 5.000 adultes. Les conclusions, présentées dans le British Medical Journal constituent une attaque non dissimulée contre les pourvoyeurs de malbouffe.
Pour le moment, connaître son risque génétique de surpoids ou d’obésité n’est pas à la portée de tout le monde. Mais le moment est proche où un test génétique accessible, pourra nous indiquer quels sont les aliments à éviter pour contrôler son poids. Cette étude, donc théorique -sauf à prendre en compte l’histoire familiale d’obésité et encore ce serait ignorer les facteurs environnementaux- conclut néanmoins qu’avec les «gènes de l’obésité», il est préférable d’éviter les aliments frits, sous peine de prendre rapidement du poids.
Dépression et obésité ont déjà été associées, cependant, cette étude de l'Université de Rutgers-Camden (New Jersey) montre que les adolescentes qui souffrent de l'un de ces troubles vont accroître leur risque pour l'autre trouble, plus tard dans la vie. Cette constatation, documentée dans l’International Journal of Obesity, rappelle aux professionnels, comme aux parents, que l'adolescence est une période critique de développement de la dépression comme de l’obésité.
Des pratiques des parents peu favorables en matière d'alimentation du nourrisson, voire obésogènes, sont mises en avant par cette étude de l’Université de Caroline du Nord. Les conclusions, obtenues sur un large échantillon d'enfants et publiées dans l’édition d’avril de la revue Pediatrics, incitent à débuter les actions de prévention de l'obésité bien plus tôt encore. Et si l’étude est menée aux Etats-Unis, elle a le mérite de révéler des comportements à éviter pour l'alimentation du petit enfant.
Plusieurs études ont démontré que non seulement l’espérance de vie globale continue à augmenter, mais avec une compression du nombre d’années d’incapacité et de la morbidité dans les années qui précèdent le décès. Globalement, en 50 ans, l’espérance de vie a progressé de plus de 10 ans, pourtant. Cette étude menée par une équipe du Brigham and Women Hospital (Boston), montre que pour les adultes aujourd’hui d’âge mur, qui étaient en surpoids ou obèses à l'adolescence, l’espérance de vie est restée comparable à celle des années 60.
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