Oui, l’alimentation, et ses anti-oxydants, pourraient jouer un rôle clé dans la prévention et la réduction de la progression du cancer de la prostate. C’est la démonstration de cette équipe de cancérologues et nutritionnistes de différents instituts de recherche américains, dont l’Université de Californie, San Francisco (UCSF). L’étude, publiée dans le JAMA Network Open, confirme en effet qu’une consommation plus élevée d'aliments végétaux après un diagnostic de cancer de la prostate est associée à un risque plus faible de progression du cancer.
Déjà connu pour ses effets antidiabétiques, le thé Kombucha pourrait également être un allié naturel de la perte de poids : les probiotiques contenus dans le kombucha imitent le jeûne et réduisent les réserves de graisse, démontre cette équipe de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, qui publie sa recherche, très expérimentale, dans la revue PLoS Genetics.
Le kombucha est une boisson à base de thé, sucrée et fermentée, qui a récemment gagné en popularité, en partie en raison d’allégations de bienfaits pour la santé, tels que l'abaissement de la tension artérielle, la prévention du cancer et la protection contre les maladies métaboliques et les toxines du foie.
Cette équipe de gastroentérologues de l’Université de Göteborg plaide, dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) pour le traitement diététique, plus efficace que les médicaments. Cette petite étude pilote, publiée dans le Lancet Gastroenterology & Hepatology confirme en effet que les « bons » ajustements alimentaires ont permis de réduire les symptômes du syndrome du côlon irritable chez 7 patients sur 10.
Le régime alimentaire de la mère durant la grossesse est aussi in utero celui de l’enfant. Cette étude, menée par une équipe de nutritionnistes et de pédiatres de l’Université de Mexico, montre -chez la souris- qu’un régime riche en graisses et pauvre en protéines pendant la grossesse entraîne, chez sa progéniture, une altération du contrôle de la glycémie et d'autres changements métaboliques négatifs.
La consommation de certains émulsifiants additifs alimentaires pourrait être associée, aussi, à un risque accru de diabète de type 2, conclut cette nouvelle analyse des données de la cohorte française NutriNet-Santé. Ces conclusions, publiées dans le Lancet Diabetes & Endocrinology sensibilisent à nouveau aux effets des régimes alimentaires occidentaux, riches en aliments ultra-transformés.
En Europe et en Amérique du Nord, rappellent les chercheurs dans leur communiqué, 30 à 60 % de l’apport énergétique alimentaire des adultes provient d’aliments ultra-transformés.
On sait que l’alimentation -dont les antioxydants- a un impact considérable sur la santé mentale. Mais cette étude de nutritionnistes et psychologues de l’Université d'Otago (Nouvelle Zélande) va plus loin en suggérant un effet immédiat de bonne humeur, avec la consommation de fruits « à fourrure » comme le kiwi et riches en vitamine C. Cet effet documenté dans le British Journal Of Nutrition, engage à respecter les apports en fruits recommandés et à ne pas oublier le kiwi.
Des produits frais (ici gratuits) ajoutés chaque semaine à l'alimentation, ont un effet mécanique positif sur la pratique de l’activité physique, conclut cette analyse présentée lors des American Heart Association’s (AHA – EPI) Lifestyle Scientific Sessions 2024. Ainsi, en pratique un programme de livraison hebdomadaire gratuite de produits frais à domicile a induit les bénéficiaires de ce programme à augmenter de 42 minutes leur durée hebdomadaire d’activité physique.
Alors que les recherches se multiplient pour démontrer les bénéfices pour la santé, métabolique et cardiovasculaire, du jeûne intermittent, cette étude d’une équipe de l'Université Jiao Tong de Shanghai révèle qu’un type précis de jeûne intermittent, une alimentation limitée dans le temps, sur une plage horaire de 8 heures dans la journée, est associée à un risque 91 % plus élevé de décès cardiovasculaire.
Trop manger ou « mourir de faim » sont deux comportements qui endommagent autant le foie, alertent ces scientifiques du Stowers Institute for Medical Research (Kansas City) avec cette recherche menée chez… le poisson cavernicole. La recherche, bien que très expérimentale, publiée dans la revue Life Science Alliance, apporte un nouvel aperçu de la stéatose hépatique et délivre un nouveau message sur les effets possibles de restrictions alimentaires trop excessives : « Pas assez manger, comme trop manger, est toxique pour le foie ».
Ce n’est pas la première à le suggérer, mais cette étude de l’Université de Californie du Sud (USC) confirme, et explique comment un régime de type jeûne intermittent réduit les facteurs de risque de maladie et l'âge « biologique » chez l'Homme. En pratique, un tel régime qui imite le jeûne et induit une forme spécifique de restriction alimentaire, permet de réduire la résistance à l'insuline, la graisse hépatique, le vieillissement du système immunitaire et l'âge biologique chez les humains.
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