Concentrée en omega-3, l’huile de poisson constitue une supplémentation courante. Cette équipe de cardiologues de l’Université de Guangzhou (Chine) alerte sur les effets possibles d’une consommation trop régulière de suppléments d'huile de poisson. Une telle consommation pourrait augmenter, plutôt que diminuer, le risque de première maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral (AVC) chez les personnes en bonne santé cardiovasculaire. Ces nouvelles données, publiées dans le BMJ Medicine, rappellent que toute supplémentation ne doit pas être prise à la légère, mais sur conseil d’un professionnel de santé.
Cette équipe de biologistes et de virologues de l’Université de l’Illinois à Chicago présente au Congrès ASM Microbe 2024 de nouvelles connaissances sur les effets des régimes riches en protéines sur le microbiome intestinal, la composition corporelle et la santé. L'équipe décrypte notamment comment un excès de protéines non digérées dans le côlon peut être fermenté pour produire des métabolites bénéfiques comme les acides gras à chaîne courte par exemple, ou comment un excès d'autres protéines peut conduire à la production de métabolites nocifs comme l'ammoniac et les sulfures- à l’origine de troubles gastro-intestinaux et à d’autres problèmes de santé.
Ce sont 20 années d’études passées en revue par cette équipe de chercheurs en nutrition de l’Université de Bologne, qui confirment les bienfaits pour la santé associés aux régimes végétariens, ou à base de plantes, avec cependant, un appel à des recherches complémentaires sur certains effets de carence possibles. Des données donc actualisées, publiées dans la revue PLoS ONE, qui mettent notamment en exergue leurs bénéfices cardiovasculaires.
Alors que les études sont plus nombreuses sur le jeûne intermittent, une autre forme de restriction alimentaire trouve de plus en plus d’adeptes : le jeûne hydrique prolongé. De multiples allégations de santé, dont la perte de poids corporel et des améliorations sur de nombreux marqueurs métaboliques et cellulaires font aujourd’hui son succès. Mais quelles sont à ce jour les données de la science sur les effets de tels régimes sur la santé ?
Si de très nombreuses recherches ont déjà alerté sur les risques pour la santé associés à la consommation régulière d’aliments ultra-transformés, cette nouvelle recherche, publiée dans le British Medical Journal (BMJ) se distingue par son suivi de 30 ans. L’analyse qui établit un lien entre les aliments ultra-transformés et un risque plus élevé de décès prématuré, précise que tous les aliments ultra-transformés ne devraient pas être universellement restreints, soutient cependant la limitation voire l’évitement de certains, pour la santé à long terme.
Ses bénéfices ont largement été documentés et ses anti-oxydants flavanols présents en forte concentration sont connus pour leur capacité à booster les capacités cognitives, ses bénéfices métaboliques et cardiovasculaires sont également bien documentés, on lui prête enfin des propriétés anti-inflammatoires. C’est peut-être le premier tout petit désavantage du chocolat noir, certes très rare, que documente cette étude de chimistes de l’Université de Tulane publiée dans la revue Food Research International : un risque extrêmement minime pour le petit enfant, d’apport excessif en métaux toxiques.
L’hyperphagie boulimique n’est pas aussi transitoire qu’on le pensait auparavant, précise cette équipe de psychologues et de psychiatres de l'Hôpital McLean (Belmont, Massachusetts). L'étude, publiée dans la revue Psychological Medicine, montre que l'hyperphagie boulimique peut durer des années -plutôt que des mois- chez de nombreuses personnes, avec de plus, un risque de rechute élevé.
L’hyperphagie boulimique touche environ 1 à 3 % des adultes des pays riches, avec un âge moyen d'apparition de 25 ans.
Un type de jeûne intermittent et une activité physique de haute intensité comme le HIIT, pourraient favoriser la santé, via l’amélioration la composition corporelle et la santé cardiométabolique, en particulier chez les femmes souffrant d’obésité. C’est la démonstration de cette équipe de l’Université de Sfax (Tunisie) qui documente, dans la revue PLoS ONE, « le pouvoir de la synergie » alimentation + exercice.
Les extraits de cranberries pourraient stimuler le microbiote et aider à lutter contre les maladies cardiométaboliques, conclut cette équipe de nutritionnistes et d’endocrinologues de l’Université Laval : la recherche, publiée dans la revue npj Biofilms & Microbiomes révèle que ces extraits de canneberge améliorent la composition du microbiote intestinal et préviennent les maladies chroniques comme le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Le jeûne intermittent est prometteur pour améliorer la santé intestinale et la gestion du poids, confirme cette équipe de nutritionnistes de l’Université de l'État d'Arizona. Avec une particularité cependant, combiner au jeûne intermittent, une approche alimentaire de « stimulation des protéines », permet une meilleure santé intestinale encore, une perte de poids plus importante et un bon métabolisme : donc des bénéfices nettement supérieurs à ceux observés avec une simple restriction calorique, selon ces données publiées dans la revue Nature Communications.
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