La ménopause est une période de transition parfois difficile à négocier pour les femmes, l’alimentation étant l’une des clés majeure du maintien d’un poids de santé. Cependant, cette étude, menée par des chercheurs de l'Université Tufts (Boston), favorable à une alimentation riche en protéines végétales pour réduire le risque de maladies chroniques, insiste sur l’adoption d’un tel régime, bien plus tôt dans la vie.
En montrant comment le passage à un régime végétalien ou cétogène a un impact rapide et important sur le système immunitaire, cette étude, menée par des scientifiques des National Institutes of Health, publiée dans la revue Nature Medicine, confirme non seulement la réponse rapide du système immunitaire à l’alimentation, mais aussi l’importance de l’alimentation dans le développement d’une bonne immunité.
La recherche constitue une étape vers une meilleure compréhension scientifique de l’impact des différents régimes alimentaires sur le système immunitaire humain.
Les scientifiques du Buck Institute for Research on Aging (Californie) apportent une première explication à l’effet bénéfique de la restriction alimentaire contre le vieillissement cérébral et sur la durée de vie. Ils décrivent, dans la revue Nature Communications, un gène clé dans cet effet longévité, un mécanisme sous-jacent et ainsi de nouvelles cibles thérapeutiques pour ralentir le vieillissement, prévenir le développement des maladies neurodégénératives liées à l'âge et prolonger la durée de vie en bonne santé.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) vont souvent de pair avec la malnutrition, observent ces gastroentérologues de l'Université de Caroline du Nord (UNC) qui démontrent le lien précisément entre l’inflammation et la malnutrition. L’étude d’association, publiée dans la revue Gastro Hep Advances, rappelle le besoin critique d'un soutien nutritionnel pour ce groupe de patients.
Ingérer de la nourriture et ses nutriments est une activité normale et répétitive mais qui n’est pas anodine pour une personne souffrant d'une maladie inflammatoire de l'intestin, rappelle l’auteur principal, le Dr Anne Peery, professeur agrégée de médecine à l'UNC : les MICI dont la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, induisent une inflammation chronique du tube digestif qui, pour de nombreuses raisons, conduit à la malnutrition.
Des images marquantes voire choquantes sur les méfaits du tabac ont aujourd’hui fait leurs preuves dans la prévention du tabagisme. Faudrait-il recourir à ce type d’avertissement pour dissuader les consommateurs lors de leurs décisions d’achat, de consommer « trop de sucre » ? Des apports raisonnables en sucre ne sont pas mauvais pour la santé, cependant, écrivent ces chercheurs de l'Université de Göttingen (Allemagne), « la société devient accro au sucre et les personnes qui en consomment en excès augmentent considérablement leur risque d’obésité et d’autres problèmes de santé ».
L’idée d’augmenter l’accès aux produits alimentaires frais, en particulier pour les groupes de populations les plus démunis, ce qui passe par une réduction des prix, pour optimiser en population générale les bénéfices d’une alimentation variée pour la santé, est bien une « vieille » idée. Encore faudrait-il que cette réduction sur les prix entraîne en pratique une augmentation de la consommation de ces aliments.
Cette étude suggère en effet la pertinence de l'intelligence artificielle (IA) pour les personnes qui souhaitent s’informer sur l'énergie et les macronutriments présents dans les différents aliments et obtenir ainsi de premières informations sur leur régime alimentaire. L’équipe de nutritionnistes de la Taipei Medical University (Taïwan) conclut que si les chatbots basés sur l’IA ne remplaceront pas les nutritionnistes, ils peuvent apporter une première analyse en temps réel sur les propriétés nutritionnelles des aliments, et finalement pourraient transformer fondamentalement la relation entre les patients et leurs nutritionnistes.
Oui, une alimentation saine et équilibrée peut aussi contribuer au succès de la FIV, conclut cette étude qui apporte principalement les preuves des avantages du régime méditerranéen et de quelques nutriments bien précis sur le succès des traitements de fertilité. L’équipe de l’University of Western Australia and City Fertility (Perth), soutient ainsi dans la revue Reproductive BioMedicine Online, que l’approche nutritionnelle participe aussi aux chances de conception, mais point de supplémentation sans avis médical.
Un quart des personnes qui par ailleurs se « nourrissent bien » annulent les bienfaits de repas sains en grignotant des aliments malsains. Cette équipe de nutritionnistes du King's College de Londres alerte à nouveau contre les effets du grignotage, mettant en avant le risque significativement accru d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de maladies cardiovasculaires. Ces conclusions, publiées dans l’European Journal of Nutrition confirment assi que le moment du grignotage peut aussi être crucial pour la santé.
Cet ouvrage consacré à la compréhension et à la gestion des troubles du comportement alimentaire (TCA), écrit par une équipe de professionnels spécialisés, dont deux auteurs touchés personnellement par ces troubles, révèle un phénomène social qui semble réduire l’accès aux patients des minorités au soutien et aux soins des TCA. Il s’agit du mythe de « la jeune fille blanche et riche », décrit ici par les auteurs comme « une barrière dangereuse pour les personnes des autres sexes et d’autres communautés qui peuvent eux-aussi, tout à fait souffrir de troubles de l'alimentation « .
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