Les aliments que nous consommons jouent un rôle important dans notre santé. Ces différentes études scientifiques montrent comment les œufs, les noix, les produits laitiers, les légumes et même le café peuvent aider à protéger contre certains problèmes de santé. Ces dernières recherches, présentées au congrès Nutrition 2018 de l'American Society for Nutrition (Boston) sensibilisent ainsi à l'ajout de certains de ces aliments à notre alimentation pour réduire notre risque de diabète, de cancer, de maladies neurodégénératives et d'autres problèmes de santé.
Les maladies cardiovasculaires sont responsables de 46% des décès liés aux maladies non transmissibles, soit 17,5 millions de décès par an. Cette nouvelle revue de la littérature met en évidence les avantages des régimes à base de plantes pour la santé cardiaque : ses données présentées dans la revue Progress in Cardiovascular Diseases indiquent que les régimes à base de plantes vont réduire jusqu’à 40% le risque de maladie cardiaque.
La réponse nous est apportée par ces chercheurs en nutrition de Université de Californie – Davis qui conviennent du rôle unique des boissons sucrées sur le risque de maladie cardio-métabolique. Des conclusions en forme d’avertissement, présentées dans les Obesity Reviews, spécifiquement contre les boissons sucrées, non seulement facteurs de problèmes de santé chroniques mais même dans le cadre de régimes qui n'entraînent pas de prise de poids.
La carence en vitamine D est liée à un risque accru de diabète, par cette étude de l’Université de Californie – San Diego. Ces données épidémiologiques, présentées dans la revue PLoS ONE, ajoutent ainsi aux effets métaboliques néfastes d’une insuffisance en vitamine D
La quantité quotidienne moyenne recommandée de vitamine D est de 400 UI pour les enfants de moins d'un an; 600 UI pour les âges de 1 à 70 ans (et moins pour les femmes enceintes ou qui allaitent) et 800 UI pour les personnes de plus de 70 ans- selon les National Institutes of Health.
Cette étude révèle un mode de contrôle glycémique à la fois exceptionnel, simple et quasi-dépourvu de complications. Il s’agit de régimes à très faible teneur en glucides qui permettent en effet d’améliorer le contrôle glycémique dans le diabète de type 1, avec de très faibles taux d'hypoglycémie et d'autres complications. Ces résultats, présentés dans la revue Pediatrics justifient néanmoins une confirmation par d’autres essais cliniques.
On parle beaucoup des jeûnes intermittents, avec des bénéfices possibles pour le métabolisme et le maintien du poids, cependant les données restent contradictoires. De plus, en imposant des changements importants à l'action de l'hormone régulatrice du sucre, l'insuline, le jeûne intermittent -ici pratiqué tous les 2 jours- pourrait augmenter le risque résistance à l »insuline et entraîner le développement d'un diabète, suggère cette étude présentée à Barcelone lors de la réunion annuelle de la European Society of Endocrinology, ECE 2018.
On sait qu’il existe des gènes de susceptibilité à l’obésité, cette étude révèle un lien entre l'obésité chez les grands-mères maternelles et leurs petits-enfants. Si ces conclusions, présentées dans la revue Pediatric Obesity confirment celles de précédentes études, c’est la première recherche prospective sur l'obésité pédiatrique à examiner la relation entre l'obésité abdominale des grands-parents et des petits-enfants, soit sur 3 générations.
10% des bébés naissent prématurément, avec chez ces prématurés, des enfants à très faible poids de naissance avec un risque important de déficience neurocognitive. Des approches nutritionnelles ciblées peuvent-elles renforcer le développement cérébral des grands prématurés ? Les experts du Children's Developing Brain Research Laboratory du Children's National Health System (Washington) démontrent ici, dans un premier temps, une association significative entre l'anisotropie fractionnelle caractéristique de la micro-organisation du cerveau et l'apport cumulatif en macronutriments et en calories.
Compléter son régime avec des antioxydants peut améliorer la santé, en particulier lorsque la supplémentation cible les mitochondries cela s’avère un moyen efficace de réduire le stress oxydatif et d'améliorer la santé cardiovasculaire avec le vieillissement. C’est la conclusion de cette étude, la première à évaluer l'impact d'un antioxydant mitochondrial spécifique sur la fonction vasculaire chez l'Homme. C’est à lire dans Hypertension, une des revues de l’American Heart Association (AHA).
De nouvelles perspectives sur la relation entre l’alimentation et la santé sont documentées par ces études présentées à la Réunion annuelle Experimental Biology 2018. En particulier, les scientifiques examinent comment les habitudes alimentaires peuvent réduire la croissance tumorale et réduire le gain de poids. Ces données confirment combien ce que nous mangeons et quand nous mangeons jouent un rôle important dans notre santé.
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