L’épidémie d'obésité est à l’origine d’une « flambée » de stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD : Non-Alcoholic Fatty Liver Disease), une préoccupation majeure en Santé publique qui sera débattue au prochain International Liver CongressTM. La stéatose hépatique non alcoolique est ainsi devenue la première cause de maladie du foie en Europe. Les chercheurs et les experts mondiaux entendent bien à cette occasion sensibiliser à la promotion d'une meilleure alimentation et de la pratique de l’activité physique.
La consommation d'huile de friture -ou d'aliments frits dans l'huile- accroît le risque de cancer du côlon et de colite, rappelle cette recherche d’une équipe de l’Université du Massachusetts. Cette comparaison des effets, chez la souris, de l'huile fraîche et de l'huile de friture révèle, dans la revue Cancer Prevention Research, que ce risque de maladie inflammatoire de l'intestin et de cancer du côlon est médié par l’oxydation des acides gras polyinsaturés lorsque l’huile est chauffée.
On sait que les boissons sucrées contribuent, chez leurs consommateurs réguliers, à hauteur de jusqu’à 25% des apports en sucres et qu’ajoutées à un régime alimentaire occidental, elles favorisent encore le risque d’obésité. Pour cette raison, les jus de fruits ont mauvaise presse aussi et leur consommation chute, en particulier chez les enfants. Pourtant, nous dit cette étude de l’Université de l'Ohio, les jus 100% à base de fruits peuvent contribuer à améliorer la qualité de l'alimentation des enfants.
Ces chercheurs du Trinity College Dublin montrent avec l’étude la plus large réalisée ce jour sur le sujet, que des niveaux inférieurs de vitamines et d’antioxydants alimentaires spécifiques sont associés à la fragilité associée à l’âge. Leurs conclusions, présentées dans le Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine (JAMDA) appellent à de nouvelles recommandations nutritionnelles pour les plus âgés.
La fragilité est un syndrome chronique courant qui touche jusqu'à 25% des adultes âgés de plus de 65 ans et plus de la moitié des adultes âgés de plus de 80 ans.
En augmentant le « bon » cholestérol (HDL), un régime riche en légumes permet de réduire la fatigue chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP), révèle cette étude de l’Université de Buffalo (UB). Ces travaux, présentés dans la revue PLoS ONE, qui examine les effets des taux de graisse dans le sang sur la fatigue causée par la maladie, montrent également une réduction logique et bénéfique, avec ce type de régime, du taux de cholestérol total.
L’obésité est couramment associée à un mauvais fonctionnement intestinal, conclut cette recherche du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC, Boston) qui appelle à une prise en charge pluridisciplinaire et entière de l'obésité et de ses comorbidités. L’étude est l’une des premières à soulever cette association fréquente entre obésité et diarrhée. « Les médecins doivent être conscients de la relation entre l'obésité et la diarrhée, en particulier en raison de l’impact d'une modification des habitudes intestinales sur la qualité de vie ».
En examinant les données d'imagerie cérébrale des personnes âgées, cette équipe de l’Université de Singapour constate, dans la revue Aging, que les personnes qui consomment régulièrement du thé et au moins 4 fois par semaine, bénéficient d’une meilleure performance cognitive. Une performance qui semble tenir à une meilleure interconnectivité entre les différentes zones du cerveau.
L’équipe a étudié les données d'imagerie cérébrale de 36 personnes âgées et constate que les buveurs réguliers de thé présentent des régions cérébrales mieux organisées, une fonction cognitive plus saine, par rapport aux non-buveurs de thé.
C’est toute une session scientifique qui vient d'être consacrée aux bienfaits de cette baie, la myrtille, au Congrès World Congress of Gerontology and Geriatrics : « Blue versus Gray : Potential Health Benefits of Blueberries for Successful Aging ». Ces données font aujourd’hui l’objet de la publication d'une série de nouvelles études dans les Journals of Gerontology, Series A: Biological Sciences and Medical Sciences : la contribution de la consommation de myrtilles à un vieillissement en bonne santé y est définitivement et globalmement documentée.
Alors que le diabète de type 2 et le prédiabète sont des problèmes de santé publique croissants, l’intérêt prometteur d’une supplémentation en vitamine D, déjà documenté par de précédentes études, doit être regardé avec attention. Car cette étude de l’Université de Laval (Quebec), publiée dans l’European Journal of Endocrinology réitère sur ce bénéfice de la vitamine D en prévention du risque de diabète.
Une précédente étude a montré qu’en mesurant les ratios d'isotopes dans un échantillon de cheveux et dans le souffle des participants, il était possible d'évaluer leur régime alimentaire et leur métabolisme. Cette analyse isotopique, de l’Université de l’Alaska (Fairbanks) établit à nouveau un lien entre les signatures chimiques présentes dans les cheveux humains et la consommation d’aliments traditionnels tels que les myrtilles, les poissons et les mammifères marins du cru.
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