En augmentant le « bon » cholestérol (HDL), un régime riche en légumes permet de réduire la fatigue chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP), révèle cette étude de l’Université de Buffalo (UB). Ces travaux, présentés dans la revue PLoS ONE, qui examine les effets des taux de graisse dans le sang sur la fatigue causée par la maladie, montrent également une réduction logique et bénéfique, avec ce type de régime, du taux de cholestérol total.
L’obésité est couramment associée à un mauvais fonctionnement intestinal, conclut cette recherche du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC, Boston) qui appelle à une prise en charge pluridisciplinaire et entière de l'obésité et de ses comorbidités. L’étude est l’une des premières à soulever cette association fréquente entre obésité et diarrhée. « Les médecins doivent être conscients de la relation entre l'obésité et la diarrhée, en particulier en raison de l’impact d'une modification des habitudes intestinales sur la qualité de vie ».
En examinant les données d'imagerie cérébrale des personnes âgées, cette équipe de l’Université de Singapour constate, dans la revue Aging, que les personnes qui consomment régulièrement du thé et au moins 4 fois par semaine, bénéficient d’une meilleure performance cognitive. Une performance qui semble tenir à une meilleure interconnectivité entre les différentes zones du cerveau.
L’équipe a étudié les données d'imagerie cérébrale de 36 personnes âgées et constate que les buveurs réguliers de thé présentent des régions cérébrales mieux organisées, une fonction cognitive plus saine, par rapport aux non-buveurs de thé.
C’est toute une session scientifique qui vient d'être consacrée aux bienfaits de cette baie, la myrtille, au Congrès World Congress of Gerontology and Geriatrics : « Blue versus Gray : Potential Health Benefits of Blueberries for Successful Aging ». Ces données font aujourd’hui l’objet de la publication d'une série de nouvelles études dans les Journals of Gerontology, Series A: Biological Sciences and Medical Sciences : la contribution de la consommation de myrtilles à un vieillissement en bonne santé y est définitivement et globalmement documentée.
Alors que le diabète de type 2 et le prédiabète sont des problèmes de santé publique croissants, l’intérêt prometteur d’une supplémentation en vitamine D, déjà documenté par de précédentes études, doit être regardé avec attention. Car cette étude de l’Université de Laval (Quebec), publiée dans l’European Journal of Endocrinology réitère sur ce bénéfice de la vitamine D en prévention du risque de diabète.
Une précédente étude a montré qu’en mesurant les ratios d'isotopes dans un échantillon de cheveux et dans le souffle des participants, il était possible d'évaluer leur régime alimentaire et leur métabolisme. Cette analyse isotopique, de l’Université de l’Alaska (Fairbanks) établit à nouveau un lien entre les signatures chimiques présentes dans les cheveux humains et la consommation d’aliments traditionnels tels que les myrtilles, les poissons et les mammifères marins du cru.
Une pomme comporte environ 100 millions de bactéries dont la plupart sont à l’intérieur du fruit. Et les souches présentes dépendent du type de morceau que vous mangez ! En plus des fibres, de ses flavonoïdes et de sa saveur, la pomme nous apporte donc ses bactéries. « Est-ce une bonne chose ? », s’interroge cette équipe dans la revue Frontiers in Microbiology.
Cette étude de l'Université de Louisiane confirme que les stratégies de planification des repas, dont notamment le jeûne intermittent ou l’alimentation plus tôt dans la journée semblent avoir un effet de réduction de l'appétit et d’amélioration de la combustion des graisses. Ces données, publiées dans la revue Obesity, pourraient aider les personnes qui cherchent à perdre du poids par une meilleure maîtrise de l’appétit plutôt que par la pratique de plus d’exercice et l’élimination d’un plus grand nombre de calories.
De nombreux bénéfices de la consommation de lait et de produits laitiers sont bien documentés, cette revue systématique de l’Université de Grenade confirme leur rôle clé dans la prévention des maladies chroniques. Une analyse présentée dans la revue Advances in Nutrition qui élargit considérablement le spectre de ces bénéfices, de la naissance au grand âge.
Cette revue avait pour objectif d’évaluer et de faire la synthèse des preuves scientifiques concernant l’effet de la consommation de lait et de produits laitiers sur la santé et la prévention de diverses maladies chroniques et de la mortalité toutes causes confondues, aux différentes étapes du cycle de vie.
La nutrition est probablement l'ingrédient manquant dans les soins et le maintien à domicile (MAD) des patients, révèle cette étude. Accorder de l’importance voire la priorité aux soins nutritionnels pour les patients à domicile permet de les garder hors de l'hôpital, confirment ces conclusions, présentées dans le Journal of Parenteral and Enteral Nutrition.
1 patient sur 3 à domicile est exposé à un risque de malnutrition, ce qui peut avoir un impact sur son rétablissement ou entraîner d'autres problèmes de santé.
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