Contrairement aux recommandations, à savoir qu’une plus grande consommation de sodium ou sel peut contribuer à prévenir l’étourdissement lorsqu’on passe un peu rapidement de la position assise à la position debout, cette équipe du Centre médical Beth Israel Deaconess (BIDMC- New York) suggère qu’un apport en sodium plus élevé va plutôt, du moins dans certains cas, augmenter le risque d’étourdissement. De nouvelles données, présentées dans le Journal of Clinical Hypertension qui suggèrent que le rôle du sel/sodium dans notre alimentation reste encore bien mal compris.
La fibre de lin qui fermente dans l'intestin pourrait bien améliorer la santé et réduire significativement l'obésité : cette étude menée chez la souris montre que cette fibre en particulier augmente les « bonnes » bactéries et les acides gras bénéfiques dans l’intestin. Des conclusions présentées dans l’American Journal of Physiology : Endocrinology and Metabolism qui révèlent une option naturelle, par le régime alimentaire, pour améliorer la santé métabolique et lutter contre la prise de poids.
On connait les bénéfices de la pratique de l’exercice contre les symptômes dépressifs, mais le régime alimentaire joue aussi un rôle clé de prévention de la dépression. C’est la démonstration de cette équipe de l’Université de Manchester. Ces données présentées dans la revue Psychosomatic Medicine suggèrent que tous les types d'amélioration alimentaire peuvent entraîner des effets bénéfiques et globalement similaires sur la santé mentale.
Une tasse de café est le produit final de toute une chaîne d'opérations complexe : agriculture, transformation, torréfaction et brassage, et, dans le cas précis du café, des temps de fermentation plus longs peuvent en améliorer le goût. Les bactéries lactiques jouent ainsi un rôle positif important dans ce processus. D'autres espèces de microbes sont également impliquées, cette recherche publiée dans la revue Applied and Environmental Microbiology révèle que de ce traitement « microbien » ou préparation par voie humide, couramment utilisé pour l'Arabica et les cafés de spécialité, dépend la qualité sensorielle du café.
Existe-t-il un risque saisonnier de carence pour les patients présentant déjà une déficience en folates ? Cette équipe de l'Université de Malaga (UMA) démontre que les niveaux de cette vitamine dans le corps diminuent pendant les mois où l'impact du soleil est plus important. En démontrant pour la première fois cette relation et en confirmant que le rayonnement ultraviolet affecte directement proportionnellement les niveaux de folates dans le sang, cette étude, présentée dans le Journal of Photochemistry, appelle les patients présentant une teneur en folate inférieure à 4 ng / mL à consommer pendant l’été des aliments riches en folates, tels que des légumineuses ou des légumes verts, voire d’opter pour une supplémentation -à valider avec le médecin- en cas de carence sévère.
« On est ce que l’on mange », mais si l’alimentation avait aussi une incidence sur la mémoire ? C’est ce que suggère cette équipe de l’Iowa State University qui identifie une hormone de satiété qui, à des niveaux plus élevés, permet de diminuer le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Des travaux présentés dans la revue Neurobiology of Aging que les auteurs résument dans leur communiqué par : « ce que nous mangeons et ce que notre corps en fait affecte notre cerveau ».
Bien que la relation de cause à effet ne soit pas démontrée, cette étude suggère que de trop faibles niveaux de vitamine D pourraient jouer un rôle important dans le développement du diabète de type 2. Des données à paraître dans la revue Menopause qui envisagent, sous réserve de la confirmation d’études supplémentaires, qu’une supplémentation en vitamine D pourrait favoriser, chez certaines patientes, le contrôle de la glycémie.
Un régime végétalien contribue aussi à promouvoir les hormones digestives bénéfiques responsables de la régulation de la glycémie, de la satiété et du poids, révèle cette étude du Physicians Committee for Responsible Medicine (Washington). Des données présentées dans la revue Nutrients, en ligne avec un rapport récent de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concluant que les régimes riches en fibres réduisent le risque de maladie cardiaque, de diabète, de certains types de cancer et même de décès prématuré.
Cette recherche de l’Université d’Australie du Sud qui montre qu’un régime méditerranéen enrichi de produits laitiers augmente considérablement les résultats de santé pour les personnes à risque de maladies cardiovasculaires, sera bénéfique, elle-aussi, à des milliers de patients. Car ce type de régime alimentaire « fait même mieux » qu’un régime allégé en graisses. Ces données, présentées dans l’American Journal of Clinical Nutrition remettent en question avec le « MedDairy » toutes les idées reçues sur le régime alimentaire considéré comme « sain ».
Comprendre les mécanismes spécifiques par lesquels la carence en zinc contribue à la dysrégulation de la pression artérielle pourrait avoir des conséquences importantes sur le traitement de l'hypertension chronique. Cette étude de la Wright State University contribue à cette compréhension en documentant le rôle du zinc dans de développement de l'hypertension artérielle (HTA). Des travaux présentés dans l’American Journal of Physiology qui révèlent ainsi un lien entre le zinc, la pression artérielle et le transporteur de sodium dans le rein.
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