La vitamine D est un nutriment essentiel pour la santé osseuse, cardiovasculaire, métabolique…on ne compte plus ses bénéfices. Il a également été suggéré que la vitamine D peut contribuer à protéger contre les infections virales. Pourtant une grande partie de la population en présente des niveaux insuffisants, voire une carence au-delà de l'âge de 70 ans. Une étude récente révélait que 80% des patients COVID sont ainsi carencés en vitamine D.
Cette étude de l’University of South Dakota (Sioux Falls) montre que les personnes ayant un indice élevé d'omega-3 ont aussi un risque réduit de 13% de mortalité prématurée, que les personnes ayant des taux sanguins plus faibles d'omega-3. Cette nouvelle recherche sur la relation entre l'indice omega-3 et le risque de décès toutes les causes, publiée dans la revue Nature Communications, ajoute aux bénéfices -néanmoins toujours discutés- de ces acides gras pour la santé.
Cette équipe de l'Université de Washington revient sur les bénéfices du nicotinamide (ou vitamine B3), un nutriment déjà connu pour ses propriétés antivieillissement mais qui pourrait aussi, améliorer la santé métabolique. Cette petite étude pilote, dont les conclusions sont néanmoins jugées « cliniquement pertinentes chez l'Homme », révèle que la vitamine accroît la capacité de l'insuline à favoriser l'absorption du glucose dans le muscle squelettique
Il s’agit d’un petit essai clinique mené auprès de 25 femmes ménopausées atteintes de prédiabète.
Cette équipe de rhumatologues et de pédiatres de l'Hebrew University of Jerusalem alerte : la malbouffe entrave le développement squelettique des enfants. Cette toute première analyse de l'impact de la malbouffe sur la santé osseuse des enfants et plus tard dans la vie met à nouveau en garde contre les aliments ultra-transformés, les associant ici, dans la revue Bone Research, à une réduction de la qualité, de la densité et globalement de la santé des os.
Une consommation régulière de champignons, associée à un risque plus faible de cancer, c’est la conclusion de cette équipe de nutritionnistes de la Penn State, à paraître dans la revue Advances in Nutrition. Cette revue systématique et méta-analyse de 17 études sur le cancer portant au total sur plus de 19.500 patients atteints de cancer permet de préciser la relation entre la consommation de champignons et le risque de cancer, via un anti-oxydant bénéfique, l’ergothionéine.
Cette étude d’une équipe de l'Université Queen Mary de Londres documente un peu plus le lien entre la viande rouge et les maladies cardiaques. Cette large étude observationnelle, menée auprès de 20.000 participants, confirme qu'une plus grande consommation de viande rouge et transformée est associée à une dégradation de la fonction cardiaque. Des travaux présentés à l’ESC Preventive 2021, qui décrivent pour la première fois par le menu les effets physiologiques d’un apport excessif sur le système cardiovasculaire.
Une carence en vitamine D peut altérer la fonction musculaire en raison d'une réduction de la production d'énergie dans les muscles, par les mitochondries : des souris carencées en vitamine D présentent ici une fonction mitochondriale musculaire altérée, avec des implications sur la fonction musculaire, les performances et la récupération. L’étude, publiée dans le Journal of Endocrinology, rappelle que la prévention d'une carence en vitamine D chez les personnes âgées pourrait aussi contribuer à préserver la fonction et la force musculaires au cours du vieillissement, et donc participer au maintien de l’autonomie de la personne âgée.
Perdre du poids grâce à l'exercice ? Oui, mais si l'activité physique nous incitait aussi à manger plus et à consommer plus de calories que celles dépensées ? Cette étude de la Technical University of Munich (TUM) et de l'Université du Nebraska (États-Unis) s’est penchée sur cette question, curieusement pour la première fois. Les conclusions, présentées dans la revue Nutrients apportent également quelques conseils aux patients mais aussi aux nutritionnistes.
Cette étude expérimentale montre sur des tissus cérébraux humains l’action bénéfique d’un dérivé de la vitamine A, l’acide rétionique, sur la santé synaptique et la connectivité du cerveau. En décryptant l’action de ce composé sur la plasticité cérébrale, ces travaux, publiés dans la revue eLife, contribuent à expliquer le bénéfice cognitif de la vitamine A, déjà documenté par de précédentes études.
Mais comment la leptine, une hormone fabriquée par la graisse corporelle, supprime-t-elle l'appétit ? Cette étude d’une équipe d’endocrinologues de l'Université d'Utrecht décrypte pour la première fois un nouveau neurocircuit qui en connectant via la leptine, les réserves de graisse corporelle et le système de récompense de la dopamine du cerveau régule ou peut réguler les comportements alimentaires. Ces travaux, menés chez l’animal et publiés dans la revue Biological Psychiatry, expliquent comment l’hormone leptine freine la suralimentation et ouvrent de nouvelles perspectives pour lutter contre l’obésité.
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