Cette étude du King College de Londres révèle un lien important entre le risque d’obésité et un gène très particulier, qui code pour une enzyme de dégradation des glucides, l’amylase salivaire. Ainsi les personnes « démunies » en copies de ce gène codant, auraient un risque accru d'obésité. Ces conclusions, publiées dans Nature Genetics, suggèrent, en cas de surpoids ou d’obésité, de personnaliser les conseils diététiques en fonction de la prédisposition génétique et des enzymes de digestion du patient.
Si, en France, l’Académie de Médecine préfère rester prudente sur le recours à la chirurgie de l’obésité ou chirurgie bariatrique, pour traiter le diabète de type 2, en particulier pour des patients à moindre excès de poids, de très nombreuses études maintenant ont démontré l’efficacité à long terme de la chirurgie bariatrique en traitement des troubles métaboliques. Cette étude semble ajouter un point presque final au débat, en démontrant que non seulement la chirurgie bariatrique est efficace mais plus efficace encore que le traitement médical seul dans la gestion du diabète de type 2.
Un lien entre l'obésité de l'enfant et sa fonction cognitive, c’est ce que révèlent ces chercheurs de l’Université de l'Illinois en montrant que les réponses cérébrales et comportementales d’enfants atteints d’obésité sont ralenties. Cette réactualisation de données publiées dans la revue Cerebral Cortex suggère que l'obésité est associée à une diminution du contrôle cognitif, impliquant le cortex préfrontal et le cortex cingulaire antérieur impliqués dans le contrôle de l'action.
L’idée selon laquelle le tabagisme inhibe l'appétit est déjà bien connue et la voie de suppression de l’appétit déclenchée par la nicotine a même été identifiée. Arrêter de fumer est associé à une prise de poids moyenne estimée à près de 3 kilos. Cette étude de l'Université de Washington apporte un élément nouveau : Le tabagisme interfère chez les femmes obèses avec leur capacité de percevoir le goût des graisses et des « sucreries », les entraînant à en consommer encore plus.
Avec la sédentarité et un régime alimentaire de mauvaise qualité riche en aliments transformés, nous vivons aujourd’hui dans un environnement très différent de celui auquel nous nous sommes adaptés au fil de l'évolution humaine. Ce décalage entraîne un grand nombre de maladies chroniques comme l'obésité et le diabète. Tous ces facteurs semblent agir de concert sur notre santé. Ces chercheurs de l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA) montrent ici que la junk food et le surpoids qu’elle entraîne, nous conduit à la paresse et à la sédentarité.
C’est ce que constate cette étude autrichienne, un risque accru de certaines maladies chroniques et une moins bonne qualité de vie, chez les végétariens- en comparaison des « mangeurs de viande ». Mais l’étude, présentée dans la revue PLoS ONE, démontre l’association et non la relation de cause à effet. En effet, les personnes en moins bonne santé pourraient opter pour un régime végétarien perçu comme plus sain.
Des liens possibles entre l'obésité maternelle pendant la grossesse et le risque de troubles du développement chez l'enfant ont déjà été suggérés. Cependant cette étude de l'Institut norvégien de santé publique suggère que l'obésité paternelle pourrait être un facteur de risque bien plus élevé que l'obésité maternelle. Les conclusions, présentées dans la revue Pediatrics, suggèrent un lien génétique ou épigénétique, indépendant et fort, entre l'obésité chez le père et le développement d'un TSA chez l'enfant.
De nombreuses études portent sur ses conséquences pour les patients, en termes de comorbidités, de réduction de qualité de vie et de décès. Alors que le surpoids a déjà contaminé un tiers de la planète, son coût pour la société n’est que rarement abordé. Cette étude « s’est amusée » à faire le calcul, le coût sur toute une vie d’une obésité infantile.
Ces corps gras d'origine nutritionnelle agissent sur notre cerveau et précisément sur le circuit de la récompense impliqué dans la dépendance aux drogues, confirme cette nouvelle étude française sur l’animal. Ses conclusions publiées dans la revue Molecular Psychiatry montrent même le lien entre les fluctuations de concentration de triglycérides et l'élaboration par le cerveau de la récompense. Un pas de plus dans la compréhension du mécanisme compulsif sous-jacent à l'obésité, envisagée de plus en plus, au fil des études, comme une forme de dépendance, alimentaire.
Attendez-vous à des changements d'appétit, de goût et même d’odorat après une intervention de . La chirurgie de l’obésité entraîne donc aussi des modifications sensorielles, qui d’ailleurs ne sont pas tous négatives et pourraient même conduire à une plus grande perte de poids chez les patients.
Lisa Graham, auteur principal de l'étude explique que ses expériences cliniques avec les patients qui ont subi cette intervention de pontage gastrique ont révélé ces modifications sensorielles, pourtant jamais encore documentées dans la littérature scientifique.
Nestlé HomeCare place le patient au centre de ses préoccupations !
> EN SAVOIR PLUS |
|
Nestlé HomeCare signataire de la charte patient (FFAAIR)Le respect de cette charte montre l’implication de Nestlé HomeCare pour mettre en œuvre des prestations de qualité. > EN SAVOIR PLUS |