C’est même type de comportement impulsif qui conduit certaines personnes à l’excès d’alcool, à l’usage et la dépendance aux drogues qu’à une relation malsaine avec la nourriture, suggère à nouveau cette étude de l'Université de Géorgie. Impulsivité rime ici avec risque accru de dépendance alimentaire et donc avec risque d’obésité. La question est à nouveau posée d’une nouvelle approche clinique de l’obésité, liée à l’hyperphagie boulimique, comme une forme de toxicomanie.
Faudra-il remplacer une dépendance par une autre ? C’est un peu ce que suggère cette étude. En jouant quelques minutes à Tetris, on pourrait peut réduire son appétence pour la nourriture, les cigarettes ou encore l'alcool, selon cette étude menée à l'Université de Plymouth et publiée dans la revue Appetite. En cause, la concentration nécessaire pour accomplir une tâche visuelle, ici avec le jeu Tetris, et donc la déconnexion possible de l’imagerie alimentaire…
Ces psychologues sont partis en effet de l'hypothèse que l'imagerie est au cœur de l'envie et que la stimulation visuelle induite par le jeu pourrait réduire ces envies, assez longtemps pour les éteindre définitivement.
« Vous êtes ce que vos ancêtres ont mangé », c’est le titre de l’ouvrage de cet anthropologue, Christopher Kuzawa, de la Northwestern University, qui présente sa théorie lors de la Réunion annuelle de de l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) à Chicago. Non seulement notre santé actuelle reflète les régimes alimentaires de nos parents et de nos grands-parents mais, au-delà, les évolutions environnementales vécues par nos ancêtres, ont entraîné des variations en biologie humaine.
Depuis quelques mois, les études se succèdent pour apporter des indices de l’inversion de la courbe de l’obésité infantile américaine, une obésité dont la prévalence a doublé au cours des dernières décennies. Déjà en août dernier, les US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) faisaient état d’une légère amélioration chez les enfants d'âge préscolaire. Venant confirmer les résultats d’efficacité du Plan de lutte américain contre l’obésité et des centaines d’actions, dont celles initiées par Michelle Obama, cette nouvelle étude, toujours menée par les CDC et publiée dans le JAMA vient confirmer cette tendance à l’inflexion, chez les plus jeunes.
Les auteurs nomment ce phénomène « privation régionale » : Le diabète et l'obésité beaucoup plus fréquents dans les régions socialement et économiquement défavorisées, une observation qui ne surprend pas. Moindre accès aux aliments frais et à l’éducation nutritionnelle, recours plus fréquent aux fast-foods et aux plats préparés, moindre fréquence des repas préparés et pris en famille, les facteurs ne manquent pas.
C’est un lien essentiel entre obésité et diabète qui vient d’être identifié par ces chercheurs du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC). Il s’agit d’une molécule circulante, la retinol-binding protein 4, appelée RBP4, une protéine synthétisée par les adipocytes, qui, à des niveaux élevés, conduit à l’inflammation du tissu adipeux et augmente le risque de diabète. Ces travaux, présentés dans la revue Cell Metabolism, en décryptant le mécanisme par lequel RBP4 contribue à un risque accru de diabète, contribuent à expliquer le lien établi entre ces 2 comorbidités.
Réduire l'apport en sucres à un niveau inférieur à 10% des apports caloriques quotidiens, voire à moins de 5%, soit environ 25 grammes, c’est l’esprit du nouveau projet de lignes directrices proposé aujourd’hui, pour consultation, par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), face à la hausse spectaculaire de l’épidémie d’obésité, mais également des problèmes dentaires.
La recommandation actuelle de l'OMS, émise en 2002, est que les sucres devraient ne représenter que moins de 10% de l'apport énergétique total quotidien.
Ces chercheurs britanniques ont étudié les effets des alginates produits dans le varech, un mélange de variétés d’algues, sur le métabolisme des graisses et plus précisément sur l’enzyme qui digère les graisses appelée lipase pancréatique. Leurs conclusions obtenues en laboratoire et donc encore à valider, montrent que les alginates sont des inhibiteurs efficaces de la lipase pancréatique et utilisés à des niveaux plus élevés dans l'industrie agro-alimentaire, ils pourraient bien contribuer à la gestion des problèmes de poids.
Des résultats scolaires inférieurs, chez les adolescentes atteintes d’obésité, et en particulier en maths, en sciences et en langues, c’est ce que constate cette étude de l’université de Strathclyde (Glasgow), publiée dans l’International Journal of Obesity. Alors que les autres facteurs de risque de mauvais résultats scolaires ont bien été pris en compte, un IMC élevé apparaît ici comme un facteur indépendant de risque d’échec scolaire.
L’ocytocine, appelée aussi « hormone de l’amour » et dont les bénéfices suggérés se multiplient, pourrait contribuer à améliorer les symptômes de l’anorexie. Un trouble du comportement alimentaire qui se développe fréquemment peu après la puberté, en simultané avec une obsession de la nourriture et du poids. Cette étude, publiée dans la revue scientifique Psychoneuroendocrinology, qui a regardé l’effet de l’ocytocine administrée par spray intranasal, sur la réponse aux stimuli alimentaires, doit être confirmée sur un échantillon plus large et sur un plus long terme.
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