On sait qu’une horloge biologique déréglée mène à la prise de poids, aux troubles métaboliques et peut même favoriser le développement de certains cancers, comme le cancer du sein. Cette équipe de l'Université de Barcelone (UB) va plus loin : elle établit, dans la revue Nutrients un lien entre le décalage horaire du week-end et notamment des repas et le risque d’obésité.
Ce pigment végétal, la quercétine, peut réduire considérablement la pression artérielle, conclut cette équipe chinoise, qui démontre, avec cette méta-analyse, que la consommation régulière de ce flavonoïde peut réduire considérablement l'hypertension artérielle (HTA) chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires. Cette synthèse des données de la littérature, présentée dans les Nutrition Reviews aboutit via cet effet hypotenseur de la quercétine à une réduction drastique des risques d'insuffisance cardiaque, d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et d'infarctus du myocarde.
Les buveurs de thé, et principalement de thé vert, vivent plus longtemps, conclut cette équipe de recherche de l’Académie chinoise des sciences médicales de Pékin et en meilleure santé : boire du thé au moins 3 fois par semaine est lié à une vie plus longue et plus saine, selon ces données publiées dans l’European Journal of Preventive Cardiology, un journal de la Société européenne de cardiologie (ESC) qui estiment à plus d’une année l’espérance de vie en bonne santé, gagnée avec une consommation régulière de thé.
C’est un tout nouveau mécanisme déclencheur de la maladie cœliaque qu’identifie ici cette équipe de l’Université Monash (Australie) : des protéines bactériennes qui imitent les protéines du gluten, au point d’induire ensuite une réponse immunitaire aberrante au gluten. Alors que l’exposition bactérienne avait déjà été identifiée comme un facteur de risque environnemental possible dans le développement de la maladie, ces travaux, présentés dans la revue Nature Structural and Molecular Biology, qui contribuent à expliquer son déclenchement et sa chronicité, pourraient conduire à de nouvelles approches diagnostiques ou thérapeutiques.
Cette huile fréquemment utilisée pour la friture de restauration rapide ou dans la préparation des aliments transformés (Voir visuel ci-dessous) est déjà documentée comme facteur de risque accru d'obésité et de diabète. Cette étude de l’Université de Californie – Riverside montre que sa consommation régulière entraîne aussi des changements génétiques dans le cerveau et pourrait ainsi affecter le risque de troubles neurologiques comme l'autisme, la maladie d'Alzheimer, l'anxiété et la dépression.
Ce que l’on mange a-t-il un impact réel sur notre cerveau ? Si de nombreuses données épidémiologiques mettent en évidence une association entre la nutrition et la santé mentale, la relation de cause à effet et les mécanismes sous-jacents restent encore mal compris. Mais alors que de récents résultats d'études d'intervention suggèrent que la modification de l'alimentation peut participer à la prévention et au traitement des troubles mentaux, et notamment modifier la réponse aux médicaments, il est urgent de mieux comprendre l'impact des différents régimes et aliments sur les processus métaboliques et cellulaires, sur les circuits neuronaux et les processus cognitifs et émotionnels.
Les produits laitiers ont déjà été documentés comme protecteurs contre le diabète et l’obésité. Cette méta-analyse, menée par une équipe de l’Hôpital St. Michael (Toronto) récidive : elle montre, sur un très large échantillon, que les enfants qui boivent du lait entier ont un risque plus faible d'être en surpoids ou obèses. Ces données, présentées dans l’American Journal of Clinical Nutrition, incitent encore une fois à une alimentation -de l’Enfant- basée sur des produits naturels, non transformés.
La caféine peut annuler une partie des risques pour la santé des régimes riches en graisses et en sucre, confirme cette équipe de l’Université de l'Illinois (UI) à Urbana-Champaign, en ligne avec l’idée généralement reçue d’un effet métabolique et perte de poids de la caféine. Ces données, présentées dans le Journal of Functional Foods documentent la caféine, mais aussi le thé maté comme d’excellents agents anti-obésité.
Consommer plus de cétones -un type spécifique d’acides gras- augmente les niveaux de la sirtuine « SIRT3 » ce qui protège les interneurones, et permet de retarder la progression de la maladie d'Alzheimer. C’est la démonstration de cette équipe de la John Hopkins (Baltimore), dans le Journal of Neuroscience, qui, plus largement, réhabilite la piste des interventions alimentaires pour lutter contre le développement des maladies neurodégénérescentes.
De nombreuses études ont maintenant fait le lien entre la pratique de l’exercice et la santé cognitive. Cette recherche de l’Université de l’Iowa documente une nouvelle relation entre la graisse abdominale et la flexibilité mentale -ou la capacité de réflexion. En cause, selon ces travaux présentés dans la revue Brain, Behavior, and Immunity, des changements dans le système immunitaire.
Auriel Willette, professeur de sciences de la nutrition et son équipe suggèrent ainsi que certaines cellules immunitaires, différentes chez les femmes et chez les hommes, pourraient expliquer la relation entre la composition corporelle et l’évolution de la cognition.
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