Cette étude menée par les chercheurs du National Heart, Lung, and Blood Institute (NHLBI/NIH) révèle que prendre ses repas de jour permet de réduire les risques pour la santé liés au travail de nuit. Ce petit essai clinique, publié dans la revue Science Advances, confirme en effet que manger pendant la nuit, comme le font de nombreux travailleurs postés, augmente encore plus les niveaux de glucose, alors que s’alimenter uniquement pendant la journée permet de limiter l’augmentation de la glycémie liée à une horloge biologique malmenée.
On sait que le sucre est un facteur d’activité cérébrale et qu’à l’instar de la plupart des nutriments, sa consommation en excès peut avoir des effets néfastes sur la santé, notamment sur la santé métabolique. Cette équipe du Tokyo Metropolitan Institute of Medical Science a regardé précisément les effets d’un apport excessif de sucre sur les fonctions cérébrales supérieures. Elle conclut, dans la revue Science Advances, qu’un régime riche en saccharose peut favoriser l’angiopathie cérébrale avec une altération de l’absorption du glucose et des dysfonctionnements cérébraux.
L'obésité est un facteur de risque bien documenté de diabète gestationnel, et un nombre croissant de femmes enceintes sont en surpoids ou obèses. Les habitudes alimentaires ont un impact à la fois sur l'obésité et sur le développement du diabète gestationnel. Cette étude de l’Université de Turku (Finlande) publiée dans l’European Journal of Nutrition engage à nouveau les femmes en âge de concevoir non seulement à veiller à maintenir un poids de santé, mais aussi à adopter une alimentation équilibrée.
Les personnes ayant une consommation plus élevée d'aliments ultra-transformés, par opposition aux aliments frais (visuel) ont un risque accru d’événement cardiovasculaire fatal, soit de 70% de deuxième crise cardiaque ou deuxième accident vasculaire cérébral (AVC), par rapport aux participants consommant moins fréquemment ce type d’aliments. Cette conclusion d’une étude de l’Istituto Neurologico Mediterraneo Neuromed (IRCCS, Italie),documentée dans l’European Heart Journal, vaut notamment chez les personnes qui souffrent déjà de maladies cardiovasculaires et même si ces personnes sont déjà « passées » au régime méditerranéen.
Le jeûne intermittent à raison d'un ou 2 jours par semaine, induit aussi une réponse bénéfique anti-inflammatoire, conclut cette équipe de nutritionnistes et de cliniciens de l’Intermountain Healthcare (Salt Lake City). C’est un nouvel avantage au spectre des bénéfices, de plus en plus large au fil des études de ce mode d’alimentation qui alterne périodes de jeûne et repas, plus ou moins longues selon les régimes.
Le jeûne gagne en popularité comme moyen de perdre du poids ; l'associer à l'exercice peut améliorer les résultats pour la santé, conclut cette équipe de médecins du sport de l’Université Brigham Young (Utah). Ainsi, pratiquer l'exercice au début du jeûne peut aider à atteindre la cétose – ou le stade métabolique auquel le corps commence à brûler les graisses- 3,5 heures plus rapidement, conclut cette étude publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise.
Cette équipe de la Cleveland Clinic décrypte pour la première fois le processus par lequel la viande rouge augmente le risque de maladie cardiovasculaire. Une nouvelle compréhension, détaillée dans la revue Nature Microbiology qui apporte les bases de nouvelles cibles pour prévenir et réduire les maladies cardiovasculaires.
L’auteur principal, le Dr Stanley Hazen, Directeur du Center for Microbiome & Human Health de la Cleveland Clinic effectue des recherches sur le sujet depuis plus de dix ans.
Adopter un régime à base de plantes, et surtout riche en légumes verts, pourrait soulager la migraine chronique, affirment ces médecins de la Stony Brook University qui documentent ici, dans le British Medical Journal (BMJ) Case Reports, et à travers l’analyse d’un cas patient, les avantages du régime LIFE, un régime riche en nutriments, à base d'aliments complets et à base de plantes.
L’alimentation serait-elle une arme supplémentaire dans notre arsenal pour lutter contre COVID-19 ? C’est l’hypothèse défendue par cette équipe du Centro Universitario de la Costa (Mexique) qui, avec cette étude présentée dans le British Medical Journal (BMJ) Nutrition Prevention & Health, documente pour la première fois, les avantages d’un régime alimentaire riche en légumineuses, en céréales, en pain et en céréales contre l’infection COVID-19.
En dépit de la prévalence croissante des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) -soit plus d’1 million de personnes souffrant d’une MICI en Europe- l’adhésion à un régime alimentaire spécifiques et personnalisé, ce qui semble la mesure à adopter en première intention, apparaît plus complexe que prévu. Cette équipe de nutritionnistes et de gastroentérologues de la Chalmers University of Technology (Suède) révèle que que le gluten et certains types de glucides appelés « fodmaps » ont moins d'effet, en moyenne, sur les symptômes de la MICI.
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